Comment choisir des chaussures de sécurité?
Les métiers concernés
Dans certaines professions, il est obligatoire de porter des vêtements d’équipement professionnel. Si vous êtes infirmière, aide-soignante, cuisinier, ouvrier, il est sans doute exigé de vous que vous ayez aux pieds des chaussures spéciales. Les secteurs d’industrie légère, le secteur paramédical, les secteurs transport et distribution, BTP, hygiène et collectivité, ou encore d’industries lourdes exigent de ses agents qu’ils respectent un certain nombre de normes et niveaux de sécurité dans leur atelier de travail.
Les normes de sécurité
Ces chaussures se divisent en plusieurs catégories selon leur niveau de sécurité : SB, S1, S2, S3, Les SB sont les moins sécurisées et les S3 celles qui protègent le mieux. A chaque niveau, une chaussure se dote de caractéristiques. Certaines sont ainsi antistatiques ou encore waterproof. Elles peuvent avoir l’arrière fermé, un embout de sécurité 200 joules, un talon capable d’absorber l’énergie, être munies d’une tige hydrofuge, garantir une haute protection contre le froid, ou encore posséder une semelle antidérapante, anti-perforation et résistant aux hydrocarbures… Ainsi, on distingue des chaussures de sécurité basse et des chaussures de sécurité haute selon les normes de sécurité qu’elles respectent. Tous ces niveaux de sécurité s’appliquent à l’Union européenne entière.
L’apparence
Aujourd’hui, de nombreux choix de chaussure existent pour disposer de chaussures de sécurité femme ou homme. Selon vos goûts, selon votre personnalité, vous trouverez la paire qui vous convient le mieux. Si vous êtes dans le domaine du service en salle, plus que dans les domaines de l’agro-alimentaire ou de l’industrie lourde, vous serez obligé de bien présenter. Si l’apparence peut paraître secondaire, il est vrai qu’aujourd’hui Nord'ways proposent des chaussures de sécurité, ce qui laisse le choix sur les couleurs, les matières, la forme… Il est possible aussi bien d’avoir au pied une basket de sécurité dans le secteur du bâtiment qu’un sabot de sécurité Femme dans le secteur du paramédical.
L'hygiène
Votre employeur pourra vous demander de porter ce genre de chaussure aussi bien pour votre propre sécurité que pour celle des autres personnes fréquentant votre lieu de travail. En plus des diverses protections évoquées plus haut, vos chaussures doivent pouvoir se laver facilement. La plupart des modèles de chaussure de sécurité se lavent à la machine. Pour les professions médical ou qui demandent une hygiene irreprochable certains sabots d'infirmiere ou de chirurgien peuvent être passés dans un autoclave, de manière à éliminer tous les microbes. Ces critères sont particulièrement importants pour toute personne travaillant dans le domaine du paramédical ou de l’agro-alimentaire. Pour ces métiers, il est important de vérifier que votre chaussure est en tissu traité antibactérien.
Le confort
Si vous devez rester debout toute la journée, faire des allées-venues, exercer une activité physique particulièrement intense, il est important que vous choisissiez des chaussures confortables. Si vous travaillez en plein air, pensez au froid que vous allez devoir supporter pendant l’hiver. En tant que jardinier dans un espace vert, vous devrez protéger toute une partie de votre jambe des herbes et plantes indociles que vous pourrez rencontrer, grâce à un matériau résistant aux huiles végétales et animales. Si vous êtes dans le secteur du transport et désirez pouvoir vous déplacer rapidement, privilégiez plutôt des chaussures légères telles que des baskets.
Le budget
N’hésitez pas à vous faire plaisir, sachant que votre employeur est obligé selon la loi de financer votre équipement professionnel quand il s’agit de vous protéger contre des risques d’accident. Sachant que votre supérieur doit faire appel à vous pour choisir votre équipement, qu’il ne peut pas prendre la décision seul, vous avez votre mot à dire : c’est vous qui porterez ces chaussures tous les jours. Dans certains cas rares, l’employeur peut acheter un équipement qui ne sera pas individuel, mais commun à plusieurs de ses salariés (si et seulement si les normes d’hygiène le permettent).
